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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 16:04

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Une tarification compliquée

La SNCF a de longue date pris quelques libertés avec la tarification kilométrique dégressive imposée par l’Etat : une tarification kilométrique sur la base de laquelle sont déterminées les participations de la collectivité au titre des tarifs sociaux. Les justifications n’ont pas manqué ; outre la mise en service des lignes à grande vitesse souvent plus directes pour le même trajet, il y a eu le « faire moderne » des tarifs croissants au fur et à mesure que la date du voyage s’approche, un « yield management » qui n’en est pas tout à fait un dans la mesure où les contingents de places par catégories sont fixes. Cette pratique permet de maximiser les revenus d’une ligne en dépassant allègrement les tarifs de base avec des variations pratiquement du simple au double (Paris Lyon), de + 89 % (Paris Marseille) des prix « loisirs » suivant la date d’achat.

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Autres facteurs d’augmentations, les surcharg  es pour les « chassé croisés » où il existe de réelles limites de capacité et, comme le souligne la lettre Mobilicités, les court s parcours comme l’emblématique Paris Lille pour lequel quelques aménagements cosmétiques ont été trouvés entre madame la maire et son ancien directeur de cabinet. Dernière invention enfin, les tarifs « pros » qui donnent plus de souplesse dans les réservations au prix des tarifs loisirs de dernière minute.

 

Une tarification « opaque » (les syndicats)

Connaître les parts de marché des classes tarifaires, déterminer dans la recette globale la part des tarifs bon marchés, le Prem’s, Ouigo  qui font oublier les bizarres IDTGV couplés aux TGV  normaux,  revient à percer un secret commercial. Il n’est pas exclu que les annonces de tarifs pas chers  aient, en particulier comme objectif de noyer les conséquences réelles des annonces des hausses auprès des tutelles.

 

Et ce n’est pas fini

Les hausses des péages ferroviaires en cours, seul moyen pour le fer de limiter son endettement, ne pourront que se traduire par des hausse annuelles moyennes bien supérieures à l’inflation…Comme les tarifs TER sont dans le collimateur des régions à qui on ne la fait plus, il va bien falloir que notre opérateur tire encore un peu plus sur la corde. Avec le danger réel d’une baisse de son taux de remplissage moyen qui n’est déjà pas si brillant, merci le co voiturage et les autocars.

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L’avion n’est pas cher !

Oublions les partages de codes entre compagnies aériennes et les TGV, les TGV Air. On est gare de Lyon. Les nouveaux panneaux publicitaires déroulants du hall 2 répètent le même message : l’avion n’est pas cher ! Par la magie des « à partir de », le transporteur national se pose en concurrent du fer.

 

Quelle merveille, quels effets bénéfiques de la concurrence sur le pouvoir d’achat du voyageur ! Ne soyons pas dupes, les tarifs d’appel, réservés aux achats à long terme et hors périodes spéciales ne sont là que pour être comparés aux « Prem’s ». La réalité des prix de l’avion se situe quand même au-dessus de ces tarifs mais souvent en dessous du prix du train. Etrange cette concurrence entre une compagnie aérienne quasi monopolistique qui perd de l’argent, et une compagnie ferroviaire elle aussi monopolistique qui n’en gagne guère, et qui en perdrait énormément si l’on déconsolidait ses comptes de ceux de ses filiales routières !.

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 16:51

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Partis d’une comparaison un rien plan plan des prix des billets par compagnies, les sites de réservation de billets d’avion  et d' hotels ont bien pris leur envol. Ils ont ainsi évolué vers des comparaisons croisées des plus impressionnantes, et fournissent aux curieux d'interminables listes, quand bien souivent seules les premières comparaisons comptent.

 

Grâce au développement des compagnies low cost, les tableaux de présentation que l’on obtient sur les meilleurs comparateurs, comme kayak

sont impressionnants.

 

Nouveautés nouveautés, certes, mais pour l'offre des billets d'avion, on est encore dans une présentation figée, celle de pages où se suivent des cases, classées par prix, avec, au mieux, une mignonne petite succession des indications des jours des heures de départ, d'arrivée en couleurs, quelquefois.

 

Les raisons ? Adam Golstein, le créateur de Reddit et l’un des créateurs de Hipmunk les donne dans une interview à Elliott, l’ébouriffant site US devenu au fil des ans le chevalier blanc du voyage aérien.


1°/ les comparateurs de voyages ont préféré, au fil du temps, développer les réservations d’hôtels, plus rémunérateurs en publicité que les compagnies aériennes,


2°/ la complexité des tâches, des développements et les nouveautés du secteur ont vraisemblablement empêché les dévloppeurs de prendre le recul nécessaire pour innover.

 

Mais l'innovation est en marche, avec le site Hipmunk (de Chipmunk, on pourrait dire "Cureuil" ou "Amia") est basé sur une présentation des dates, prix et durées des vols en deux dimensions, comme dans un diagramme de Gantt diront les spécialistes.

 

C’est simple, facike à lre,cela saute au yeux, véritablement. Les voyages peuvent être évalués par chacun suivant ses propres critères en "douleurs atroces", ou "agony" par les levers tôt, les durées, le nombre de changements leurs prix...et les compagnies apparaissent avec leur couleur, quand il y en a une.

 

 

Le créateur s’attache maintenant à  intègrer dans les compraisons toutes les nouveautés commerciales des compagnies, ces suppléments qui constituent le gros de leurs marges comme nous le soulignons dans notre billet récent « frills off charge ».


Un test pas très concluant.


Il fallait voir. Nous avons donc fait trois comparaisons, pour un billet Paris Stuttgart le 18 septembre prochain,  à quelques minutes d’intervalle,. Le billet Air France est annoncé à 121 € sur le site de la compagnie, 334 € sur Kayak (mais Air Berlin y est en tête à 108 €), 220 € sur Hipmunk….

 

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  Quel intérêt pour la relation client transport ?

  En premier lieu que les comparateurs ne sont pas aussi fiables qu'on l'imagine. Qui sait si les tarifs indiqués ne sont pas dépassés, majorés, mis en perspectives trompeuses ? Vérifier, confirmer, comparer entre sites, voilà ce qu'il faut faire.

 

Comment comparer -c'est la difficulté que compte résoudre Adam Goldstein- avec les suppléments divers qui ne sont pas inclus dans le prix du billet et qui comptent cependant dans les choix des internautes ?. Le nombre et le poids des bagages, par exemple, bientôt des prestations à bord...

 

On le voit, le marché des comparateurs va bien, les opérateurs ont commencé à rendre leur tarification complexe par le yield management, ils l'entourent maintenant d'un nuage de conditions et de prestations...qui feront du choix d'un passage une bien intéressante occupation, nous n'en doutons pas.

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 08:47

Porsche 911 offre

 

 

 

Autrefois, luxe, service et prestige étaient au rendez vous du voyage aérien. Les compagnies étaient respectables, les équipages impressionnants, les aéroports grandioses, les voyageurs aux petits soins. Les Parisien Spécial et President faisaient rêver.

 


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Et les billets étaient chers.


Maintenant, le transport aérien a changé. Cela s'est passé en trois temps.

 

Le premier temps a été celui des appareils à grande capacité qui ont permis d’abaisser les prix et d’ouvrir le voyage aérien à de nouveaux voyageurs, en masse. Cette époque a permis aux grandes compagnies de généraliser les dessertes des « hubs », alimentés par des lignes court et moyen courrier. La multiplication des fréquentations a donné des idées aux compagnies « low cost » qui se sont installées dès 1971 sur les marchés des vols sans correspondances, en offrant un transport pas cher, simple et sans fioritures, le fameux « no frills ». C’était la première étape, celle où les easy quelque chose vous obligeaient au car vers des aéroports régionaux et où une nouvelle catégorie de voyageurs routards découvrait l’avion moins cher que le train. Résultat, des parts de marché qui dépassent 20% sur la plupart des lignes court et moyen courrier, des aérogares « low cost » nouvelles, des avions monocouloirs qui sortent des chaines au rythme de trois ou quatre par jour.

 


Le deuxième temps est celui des grandes compagnies, souvent nationales, qui réagissent à la perte d’une partie de leur clientèle, et pas seulement celle des classes économiques, en abaissant leurs tarifs et leurs prestations, tout en cherchant à modifier leur organisation. Comme il est plus facile de diminuer les prestations que de revoir son management, les économies apparentes font hurler la clientèle traditionnelle habituée à un standard perdu, ce qui accélère la fuite de ressources.

On voit que l’agilité des compagnies low cost, leur modèle d’exploitation simpliste et leur audace commerciale font déjà d’elles les maitresses du jeu.

 


Et ce n’est pas fini. Voici le troisième temps, celui des suppléments. Cela devient mignon. Pour simplifier, comme le prix du billet avec ses (énormes) taxes d’aéroport ne couvre en gros que les charges de l’exploitation, on va chercher ailleurs, dans les suppléments, le petit plus qui fait les bons bilans. Et voici la créativité à l’œuvre.. Les résultats sont là, les revenus annexes ont cru de 43 % en un an, ils correspondent à 20% du prix des billets pour les compagnies à bas coût les plus agressives et l’IATA table pour 2010 sur une part de 12% de l’ensemble des revenus des compagnies, toutes catégories confondues.

 


Mais voici de nouveaux problèmes

On peut distinguer les suppléments « dissociés » et les « associés », les suppléments a priori acquis à la compagnie, et les suppléments liés au billet. Et là encore, légères et court vêtues, les low cost courent devant. Les dissociés : suppléments pour paiement par carte, pour des billets remboursables, pour des suppléments de bagages, un enregistrement, un deuxième bagage, supplément pour un délai de réflexion sur une réservation (nouveau !). Ces suppléments sont acquis et, si la compagnie fait bien attention aux petits caractères de son contrat de transport, ne peuvent être remis en cause par un voyageur maltraité. Low costs et compagnies héritières sont à égalité dans ce domaine. OK.

Mais il y a les suppléments associés, liés au billet.. Ce sont ceux qui dépendent du vol, du type d’avion, des disponibilités. La place pour les jambes près des sorties de secours (50 € mais gla gla), les prestations payantes, les menus végétariens, les accès Wifi et les réseaux communautaires pendant le vol, tout ce que l’on peut imaginer comme les incitations à voler un vendredi 13 ou un 11 septembre (moins 14% de fréquentation ces jours là aux Etats Unis).

 

Et, toujours dans l’analogie avec les vendeurs de voitures, voici  les packages. Les « packages » business (accès au salon, file privilégiée aux contrôles, places et menus spéciaux), « packages » jeunes (bagages, distractions, menus) qui compliquent encore le traitement des irrégularités. C’est un domaine nouveau de la relation client qui s’ouvre.

 

Comme pour l’automobile, ces « options » marchent, les voyageurs payent.

 

Quels enseignements pour la relation client ?

 

Ces traitements spéciaux qui rompent l’uniformité de la prestation de transport ouvrent un champ nouveau à la relation client, champ qui va bien au-delà du traitement habituel de l’information et de la gestion en face à face des situations clients. Cette nouveauté concerne en fait le fonctionnement même des entreprises, de la logistique des billets et des bagages au management.

 

Les irrégularités 


On dira que 3 à 5% des vols sont fortement retardés ou annulés hors crises, grèves ou cendres volcaniques. On dira que ce pourcentage augment chaque année pour différentes raisons, dont celle qui fait qu’annuler un vol peu rempli peut être une économie pour la compagnie et que les moyens d’information du voyageur permettent de généraliser le « non régulier » comme dans d’autres domaine du transport. On dira aussi que pour un vol perturbé, il y aura au moins dix vols (toutes les correspondances au hub) à refaire complètement, non seulement en réacheminement des passagers et de leurs bagages, mais en traitement des suppléments. Que faire d’un supplément payé pour un type d’avion d’une compagnie donnée si on transfère le passager dans un autre type d’avion, dans une autre compagnie ?


 

Les comparateurs et la concurrence


Autre problème, de l’inventaire des suppléments dans les comparateurs de prix.  Les sites spécialisés comparent jusqu’ici ceux des billets secs. Ils s’efforcent maintenant de proposer, en outre, les prix des suppléments dès les choix de réservations. A quand le triple billet, celui des suppléments dissociés, celui du vol proprement dit et celui des suppléments associés. Quel casse tête pour les grandes compagnies qui fondent leur existence sur les hubs et autres vols en correspondance, qui tablent sur le capital que constitue leur réputation pour donner au voyageur le sentiment que, quoi qu’il arrive, il ne sera pas mal traité ?


(photos M. Gallet, ERES, Musée Air France)

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 13:32

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Désagréments des queues, des attentes et des filtres.Palpitations et palpations diverses « je peux ? », enceintes de sécurité passés sans avoir trop déclenché les bip bip des portiques,. Cavalcade dans la passerelle en pente, tac tac des roulettes des valises qui finiront casées de force au dessus de nos têtes. Cohue de l’accueil « bienvenue à bord » dit l’hôtesse souriante, cohue du placement. Les couleurs des sièges, les reflets du soleil sur le beiges de parois donnent une lumière bleutée, l‘étrange tunnel du fuselage du long courrier est aussi odorant, quels produits de nettoyage, quels arômes de phtalates innocents précurseurs des senteurs tropicales ?

 

Les pitches.


On dira que, Antoine Roquentin, vous avez à quelques centimètres de vous un corps inconnu. Corps suant soufflant, agité, animé pourtant à l’égard du C , de votre E ou du G d’une molle sympathie, celle des salles d’attente et des promiscuités de hasard.

 

Faire avec, des heures durant. Circulations des plateaux, menus échanges, propos incertains dans des langues mal connues, sourires des personnels. On prend la dimension de la petite part d’espace qui nous est attribuée…tout le monde n’a pas la chance de n’avoir pas de voisin, de voyager dans les « hautes contributions » qui se vendent 2 000 € les cinquante pouces. Tout le monde ne s'abrutit pas de médicaments ou d'alcool.

 

Les pouces pour pitches, les espacements entre les rangées de sièges qui, comme les largeurs des fauteuils, changent suivant les compagnies. Les charmes de la chose est que les distances entre sièges peuvent être calculées bien droit ou autrement,un peu en biais, et qu’elles varient, en Eco,  entre 29 (bientôt moins ?) et 32 pouces soit de maigres 74 à 82 cm  suivant les compagnies, les distances les types de vols. Les vols à l’intérieur d’un pays n’ont pas à respecter les minimums. IATA.

 

D’où une première devinette

 

Devinette n° 1, les 12 heures d’un Paris Réunion sont un vol (intérieur, international ?)

 

Réponse

 

L’avion déroule les nuages, bien en dessous, l’air qui circule dans la cabine est bien léger, l’esprit vogue, le corps s’assoupit au rythme imposé par les contorsions du voisinage, les tolérances d’intrusion du dossier avant,, des genoux arrières.  Il semblerait que c’était mieux avant. Maintenant c’est moins de place certainement, un air plus sec probablement, moins souvent renouvelé une fois les désembuages faits, des sièges  plus minces, moins confortables aussi , bientôt à dossiers quasi fixes pour alléger, densifier, éviter les chocs qui réveillent dans les vols de nuit. Quel est le sens de l’évolution ?

 

Devinette n°2, dans ces dispositions de siège, même avion, même vol (intérieur) quelle vue correspond à « avant », quelle vue à « après » ?

 

Pitches-2.jpgPitches-3.jpg

 

 

Réponse


Les solutions

 

Faute de pouvoir augmenter le volume que vous avez acheté comme le faisaient les illustrateurs (1)des publicités de voitures il y a quelque temps, voici quelques recettes pour améliorer le confort des voyages aériens. Il s’agit d’un problème sérieux auquel il convient d’apporter des réponses tout aussi sérieuses.

 

Payer. Payer pour une rangée extérieure près des sorties de secours. Problème, ce faisant vous donnez sens à la  « lowcostisation » du voyage et vous aurez ainsi bientôt à payer repas, bagages, enregistrement et accès à bord.

Mais aussi, aux sorties de secours vous aurez doublement froid, froid au corps par l’air glacé du dehors qui arrive à s’insinuer au niveau de vos petits pieds, froid au cœur quand vous réalise que, finalement un porte est faite pour s’ouvrir, et qu’à 11 000 m d’altitude par moins 45°.. Outre les sorties, évitez les sièges du fonds, près les toilettes,Pour choisir,faites donc confiances aux gurus des sièges qui vous  déroulent les plans de sièges…si vous avez encore le choix.

 

 

S’équiper. Embarquez des i¨Pod, i Pad, Nintendo DSL et lecteur de CD pensez même des livres (de petite taille) et ne regardez pas votre montre. Si vous voulez vraiment regarder le film, embarquez vos super écouteurs personnels, ceux que l’on vous distribue ou que l’on vos loue ne valent guère.

 

S'entourer. Ne croyez pas les statistiques qui vous disent que l’avion est un territoire de rencontres, d’aventures et plus. Faites comme le disent les spécialistes. Enmenez avec vous quelqu’un de cher, faites vous des bisous, relaxez et profitez en, c’est la meilleure solution.

 

 

(1) Les « élongateurs » bien connus dans la publicité automobile des années 60. Par leurs pinceaux, ils agrandissaient les voitures, diminuaient la taille des pasagers, bref, faisaient un 340 d'un 320...

 

 

 

 

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 10:38

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Antoine de Saint Exupéry, en effet, a dit que  «  l’avion a appris à l’homme la ligne droite ». On peut aussi être surpris quand un anglais parle de « beeline » pour indiquer un trajet en ligne droite. Il est en effet tout aussi permis de voir dans le vol d’une abeille une succession de zigzags, au hasard de opportunités. Symbole de l’intermodalité de substitution par temps de cieux vides, cette ligne d’abeille a été celle des voyageurs aériens qui ont tenté d’emprunter les voies terrestres, maritimes.

 

Pendant la « semaine des cendres », le rail est bien venu en bout de piste prendre le relais des transports transeuropéens. Courageusement, dans la pagaille (Italie) l’efficacité (Suisse, Allemagne, Royaume Uni), et la grève (France). Le fer a vite constitué avec les voitures de location, les cars affrétés et les navires des capacités alternatives, enthousiasmantes solutions qui ont fait durement sentir la pesanteur du ras du sol.

 

Les loueurs de voitures ont vidé leurs parkings d’aéroports, puis leurs agences de ville pour des locations à longue distance avec surcharges de retour. A priori du business, mais en fait une désorganisation totale avec d’énormes retours par camions plateaux et, dès vendredi, l’impossibilité de fournir.

 

Les cars affrétés, le plus souvent par les compagnies aériennes « à hub », c’est à dire les vraies, les dignes de ce nom, ont permis d’évacuer une première vague de voyageurs bloqués à l’arrivée des longs courriers. Mais qui sait maintenant, dans notre continent où les lignes de cars à longue distance disparaissent progressivement devant les low cost, qui sait qu’une heure et demie d’avion « vaut » huit à dix heures de car.

 

Pour les navires, on dira que des voyageurs bloqués à Rome sont allés à Civitavecchia pour embarquer vers Barcelone, Tunis, et (est ce raisonnable ?) vers Bastia et, de là, vers Toulon et Marseille. Aussi des navires sont venus faire traverser la Manche aux britanniques bloqués, en pré élections…

 

Reste le fer

 

En Italie, cela a vite été difficile avec en tout et pour tout (manque de matériel) quatre aller retours supplémentaires par jour entre Rome et Milan. Mais sans véritables connections avec la France, grève oblige. Dès dimanche, les FS ont déclaré forfait en fermant les réservations.

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En Allemagne , la DB a d’entrée de jeu annoncé que toutes ses capacités, essentiellement en trains à grande vitesse, ont été mises en place pour le weekend et n’a pas pu faire beaucoup plus que quelques trains au départ de Hambourg et des bus Regio Rail. Comme là bas, ce qui sera sans aucun doute le cas en France à partir de 2020, les ICE desservent les principaux aéroports, il y a eu samedi des émeutes et la police à la gare de l’aéroport de Francfort  la gare Archigram 

 

L’ Union Internationale de chemins de fer citée par Les Echos nous indique qu’en Espagne, Madrid étant avec Rome le seul aéroport majeur resté ouvert, « la RENFE a transporté vers Irun / Hendaye, et plus généralement sur les trains reliant Madrid et Barcelone à Paris. 9.000 voyageurs supplémentaires ». et qu’ "entre le Royaume-Uni et le continent, Eurostar a fait circuler 33 trains supplémentaires ces derniers jours ".


En Suisse, les CFF, eux, ont offert quotidiennement près de 11.000 places assises supplémentaires quotidiennement en trafic international. Le nombre de places dans les TGV entre Genève et Paris a été doublé, les trains en direction de l'Italie voisine ont également été doublés sur l'itinéraire helvétique, tandis que les rames en direction de Bruxelles, Stuttgart et Munich "ont été renforcées jusqu'à leur longueur maximale". 


Que conclure de tous ces efforts dans la relation client transport ?


1°/ Que, le transport étant produit en lieu et place, les stocks n’existent que dans les réserves de capacité immédiates (les place vides) et que mobiliser des capacités de substitution, des trains supplémentaires, revient souvent à faire rouler réserves et   les trains en «tolérances techniques » comme Eurostar récemment. Des trains qui devraient rester dans les technocentres…La relation client des compagnies aériennes passe par les cellules de crise et les « plans b » établis avec loueurs, autocaristes, chemins de fer. Pour le ferroviaire, les niveaux de fréquentation sont tels que la seule solution est le plus souvent  l’information avant et pendant, le suivi après.


2°/ Que, catastrophe pour catastrophe, le voyageur bloqué, désemparé et ballotté ne retiendra, une fois rentré à la maison et l’émotion passée, que le sourire et le dévouement de l’agent de comptoir parlant français qui a pris le temps d’écouter avec gentillesse le drame personnel, le millième de la journée. Il se souviendra  de l’empathie chaleureuse et du visage de celui, de celle, qui a adouci son désarroi et qui a, peut être, fini par l’acheminer

 

 

 

 

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 06:24

 

Rome-Fiumicino-cendres-2-Cy.jpg

 

Peut être, mais verra t’on ce mercredi 21 avril 2010 un mercredi des cendres.

 

Le poète philosophe Giuseppe Torcinella (1756 1822) avait coutume de classer notre monde en quatre catégories, le fragile, le dur, le souple et le soyeux. Ainsi des arts, du verre à la céramique, aux cuirs et aux étoffes, ainsi des individus et de nos sentiments.


La semaine qui se termine dans les avions et les aéroports nous permet d’enrichir cette classification d’une nouvelle catégorie celle des objets poudreux ou, plus précisément, pulvérulents. Poudreuses les cendres du volcan, fragiles les certitudes au nom desquelles ont été fermés les neuf dixièmes des sites européens, dures les pertes d’exploitation des compagnies et probablement de l’économie….

 

Pour le souple et le soyeux, comment s’est passé le service du client  des compagnies aériennes durant ces jours ?

 

On dira que l’on part d’un pays lointain. Seuls Rome et Madrid étant accessibles, allons pour Rome. Au petit jour, l’aéroport est couché, l’aéroport est debout. Couchés, endormis autour des piliers, dans les coins, les petits campements des sans espoir, sans argent. Debout les monstrueuses files d’attente face aux batteries des guichets, dans l’espoir d’une information, d’un espoir, d’un billet, vers ailleurs.

 

Dans le souple et le soyeux  les agents remontent la file en distribuant les listes des vols annulés et qui, inlassablement, donnent à chaque voyageur angoissé le réconfort d’une information toujours la même, négative. On dira que certains voyageurs font un scandale, plutôt devant les guichets business. On les comprend, leurs engagements professionnels sont par terre alors que devant les guichets « economy », beaucoup de touristes, retraités, voyages de groupes prennent finalement ces deux ou trois jours d’attente comme un intermède inattendu, et somme toute excitant. La télévision est là, on interroge les voyageurs les plus typiques, les mères angoissées, les hommes pressés, les routards.

 

Tg2-Rome-Fiumicino-20-04-10.jpg

 

Deuxième jour, les réacheminements, impossibles jusqu’aux réouvertures de lignes commencent à prendre forme. Grâce aux nombreux absents, les énormes listes d’attente donnent à chacun l’espoir de partir, et, communautés provisoires, les discussions s’animent. Garder le sourire quand on ne sait pas si on partira ce soir ?. Les agents ne remontent plus les queues, ils ont disparu quelques instants, ils reviennent avec des brassées de cartes d’embarquement et de tickets bagages, appellent les listés qui peuvent enfin partir. La foule répète les noms, fait de la place aux élus qui, de vingt rangées derrière, tentent d’approcher des tapis à bagage. Une famille, des bébés, des monceaux de valises ? Pas de problèmes, et bonne chance.

 

Que retenir de tout cela pour la relation client transport ?

 

1°/ Que des décisions aux effets considérables sur la vie des gens, la vie économique et l’équilibre des opérateurs sont prises à la légère. Il a fallu quatre jours pour que les ministres des transports européens se réunissent par Internet et mettent en face des « décideurs » de leurs autorités aériennes l’énormité de leur principe de précaution. Bien sur, comme le note François Vidal   dans Les Echos, cette sur-régulation est à mettre en perspective avec la sous-régulation dont nous sortons. Nous dirons plus précisément que le niveau de régulation est fixé par les acteurs économiques qui dictent de plus en plus leurs décisions aux politiques.

 

Il peut y avoir sur régulation quand des vaccins sont à vendre, et sous régulation quand des profits sont à faire sur des produits financiers là. Quand les décisions des régulateurs montrent la légèreté de leurs auteurs, les opérateurs décident la fin de la partie. Les vols d’essai ont été concluants et voilà les corridors  qui, déjà vu, pourraient laisser à leur droite et à leur gauche les nuages dangereux… Notons cependant que les motoristes, dans le même temps, émettent des lettres de réserve quant aux engagements d’entretien des réacteurs  qui auraient pu, même à petites doses, ingérer des cendres.

 

2°/ Que dans  les compagnies aériennes, les équipes en contact avec la clientèle ne sont pas équipées pour ce type de crise. Si les cellules « du siège » sont rodées, le service du client repose sur le dévouement des petits personnels. Le client enregistré dont le vol est supprimé n’est que rarement avisé sur son téléphone portable, en bout de ligne, là où sont bloqués de gros contingents de voyageurs à petits budgets. Les équipes des agences locales sont squelettiques, mal informées, souvent peu conscientes de l’importance de l’information.. Quand le voyageur peut appeler, il tombe sur des standards saturés qui l’orientent vers Internet. Aimable pour le vacanciers âgé qui ne parle que le français et dont la réservation d’hôtel se termine. Les qualifications, les procédures et les formations des agents de ces bouts de lignes sont inexistantes dans ces situations extrêmes, et cela est criant.

 

3°/ Que cela va mieux dans les grands aéroports mais là c’est le contrôle des flux et de la qualité de l’information qui pose problème. Celle-ci est souvent contradictoire parce que fluctuante. Les rumeurs se propagent dans les files d’attente et l’on voit, sur la base d’un bouche à oreille nouvellement propagé des mouvements de foule d’une ligne de guichets à l’autre. Le dévouement et la gentillesse des agents aident beaucoup à supporter l’incertitude et le désarroi…heureusement.

 

 

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 08:41
 

Dans le courrier de ces dernières semaines, deux envois qui n’ont théoriquement rien à voir. Voire !.


1°/ Un envoi de mes loyaux et très anciens amis de Flying Blue le programme de fidélisation d’Air France KLM ont éprouvé l’irrésistible besoin de me renouveler l’expression de leur estime en m’expliquant dans un long courrier plein d’attentions qu’il m’est maintenant indispensable d’adhérer au programme commun Air France KLM American Express de carte de crédit « Gold » génératrice de miles, d’avantages divers comme la non péremption des miles existants et toutes autres sortes de « goodies », le plus important étant certainement d’ordre statutaire, celui d’avoir le sentiment d’appartenir à une élite. Ce n’est jamais que la dixième relance de ce type pour cette carte « co brandée », c'est-à-dire conjointe.


2°/ Un envoi de la Monnaie de Paris, m’invite à souscrire. Ces nouveaux amis que je ne connaissais pas, et qui ont dû me trouver au coin d’un fichier, me proposent d’acheter des pièces de 100 € en or, parfaitement convertibles.

 

Cela me rappelle une brève de Scott Mac Cartney  (Non, encore une fois, ce n’est pas le skieur, mais un chroniqueur célèbre, qui s’est spécialisé dans la relation client des compagnies aériennes américaines).


Cet article est paru à la une du Wall Street Journal, puis dans le New York Times de la fin 2009. Dans la chasse aux miles à laquelle se livrent  beaucoup d’américains, les cartes co brandées permettent, en faisant ses achats courants, de gagner des miles. Exactement comme la carte Air France KLM American Express.


Et voici l’histoire.

 

Dans le cadre de ses efforts pour accroître rapidement l’usage des pièces de 1 dollar, la Monnaie américaine a lancé un programme d’envoi de rouleaux et de boîtes de pièces par 250, 500 ou 1000, envoi gratuit, paiement par carte de crédit   Cela a très bien marché, 130 millions de pièces sont parties en quelques semaines, 40 000 acheteurs.

 

Mais  vous avez deviné, des dizaines de milliers de titulaires de cartes co-brandées ont sauté sur l’occasion de gagner des miles en achetant des pièces (souvent avec paiement différé) et en les revendant immédiatement à leur banque, sans frais de transport ni d’aucune sorte. Des achats de 10 000 pièces de 1 dollars ont été nombreux, le plus important ayant permis à un acheteur (sous plusieurs identités et plusieurs cartes) de gagner ainsi, avec deux millions de miles, le statut platinum élite à vie sur American Airlines et d’autres avantages sur des programmes concurrents.. Les milliers de miles gagnés ainsi sont autrement plus beauxu que les misérables petits points grappillés à Monop’ par les courses du ménage.


Ca t’a une drôle d’allure de rentrer de la banque et de dire à sa (son) compagne (gnon), nous partons, à nous les plages ensoleillées des îles lointaines, le trésor américain nous y emmène, et en classe affaires !


Coins-exchange-Cy-Flyer-Talk.jpg

Un frequent flyer de comptoir. 800 000  pièces de un dollar remis à la Chase, (presque) autant de miles sur son compte

 

Redescendons sur terre, la monnaie américaine a précisé depuis que ce programme d’envoi gratuit de pièces contre paiement par cartes de crédit est destiné à leur mise en circulation et que ces pièces ne peuvent donc pas être remises à la banque. 

 

Côté français, les conditions d’utilisation de la carte Air France KLM American Express précisent seulement  que «  lorsqu’un établissement affilié demande d’autoriser un règlement par carte, celle-ci est donnée après examen du compte » et que « La carte ne peut être utilisée pour obtenir des espèces auprès de tout établissement affilié ». Est-ce suffisant ?

 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 07:44


A-380-Cright.jpg

 

Prenons un Airbus A 380, le premier de ce type à Air France, Imaginons que la compagnie  nationale s’est vu livrer un appareil certes très moderne, mais encore un peu de présérie, et qu’il a été construit en défrichant, si ce n’est en inventant, une partie des procédures. Imaginons par-dessus le marché que pas mal d’équipements ne soient pas encore tout à fait au point, ce qui entraîne de nombreux  retards aux décollages, des retours inopinés, etc. 

 

Imaginons que, à cause de cette disponibilité défaillante, on lui ait donné le surnom de Rantanplan, surnom qu’il porte avec fierté par delà les mers, vers New York par exemple. Et, comme disent les petits enfants, « ça serait un vol New York Paris, un froid soir de janvier, quand le Guggenheim se cache derrière les jets de vapeur des chantiers du chauffage urbain».

 

Ca serait la cabine arrière, en classe éco dans un avion plein. L’équipage commercial ne semble d’entrée de jeu pas très au point. Quelques turbulences ont retardé le service du repas qui a débuté en retard dans la pagaille. On voit très vite que les autres cabines ont pris de l’avance. La distribution des menus spéciaux a déjà été une épreuve pour  une équipe d’hôtesses et de stewards moyennement motivés, peu appliqués et très certainement pas du tout familiarisée avec les équipements de cet appareil. La distribution des plateaux repas standards a enfin commencé en retard sur les autres cabines et, une des deux équipes qui progressent dans les allées entre les sièges se fait distancier. On remarque qu’un chef (la chef de cabine ?) est déjà passé, l’air préoccupé, suivi de l’arrivée d’un renfort pour accélérer le « tempo-eco ». Un œil averti aurait vite vu, aussi, que des plateaux circulent d’une cabine à l’autre, portés à bout de bras dans la précipitation. Rien d’anormal d’habitude quand il s’agit d’équilibrer les demandes de menus, puisqu’il y a  ce soir là choix entre une viande et…des raviolis.

 

Oui mais voilà. Alors que les menus sont préparés en quantités sensiblement équivalentes, et quand les américains choisissent en général sans préjugés, il arrive que les français refusent les raviolis, dévalorisés par des années de cantine, restaurants universitaires et finalement achevés par le cinématographe

 

Le hasard a fait que les français sont majoritaires ce soir là, et que, en conséquence, les menus « raviolis » ont été massivement boudés. Ils ont été échangés contre l’option viande d’une cabine à l’autre, retardant encore plus la cabine arrière qui a passé ainsi tous ses menus non raviolis bien avant d’arriver aux dernières rangées. On observe maintenant de petits groupes d’uniformes qui se groupent vers les cuisines, retardant encore le service. Voici maintenant qu’un nouveau chef arpente la cabine en demandant ingénument « qui veut des raviolis » à des passagers qui se demandent pourquoi tant de retards, d’interventions, d’atermoiements et de conciliabules visiblement embarrassés alors que l’autre couloir a terminé. L’on commence sérieusement à se poser des questions…avant qu’un autre chef venu d’ailleurs, très mal à l’aise dans un rôle qui n’est manifestement pas du tout dans ses cordes, annonce que le menu c’est raviolis, ce n’est que raviolis. Et ces fameuses barquettes de raviolis, retours de la (des ?) cabines qui ont été les plus rapides dans le service, sont passés au moins deux fois dans les fours, ce qui explique les groupes réassortissant les plateaux après réchauffage.

 

En finale, les raviolis imposés sont servis racornis, méconnaissables, immangeables. Pire, les hôtesses et les stewards, mal à l’aise, évitent le contact, fuient les regards et expédient le reste du service avant de disparaître, ouf !

 

Les enseignements « Relation Client » de cette anecdote ?

 

1° / Quand la situation devient problématique, aller au devant en annonçant clairement ce qu’il en est. Nous avons maintes fois souligné que la pire des situations peut être « retournée » par un traitement intelligent de la part des personnels. Rares sont les voyageurs susceptibles de faire un scandale pour des détails s‘ils sont informés à temps et si leur compréhension est  intelligemment sollicitée. Qui irait se plaindre après une mise en situation d’un problème si la présentation qui en est faite avant est  éloignée des misérables excuses stéréotypées, vides de sens et affreusement pauvres en « sens du client » pour faire référence à un blog qui fait autorité dans ce domaine. 

 

2°/ Pratiquer autant que possible un humour léger, un peu décalé, qui met les rieurs de votre côté et empêche de fait les mauvais coucheurs de se laisser aller à leur ressentiment.

 

3°/ Pour cela, entraîner les personnels. Les former non seulement à la gestion des conflits somme à la sécurité, mais aussi au traitement des situations de simple tension. Et  repérer les personnalités qui s’adaptent bien à l’imprévu en les encourageant, au besoin, à se mettre en avant quand cela va mal.

 

4°/ Enfin, ne pas oublier le marketing de base. Et savoir ce que les restaurateurs ont appris de longue date. Les raviolis n’existent plus sur les cartes françaises sous leur dénomination de base. Ils sont devenus « ravioles », beaucoup plus classes, et même, « Ravioles du Royans » la classe absolue. 

 

 

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 09:11
C'était un bel après midi de dimanche, le 25 octobre 2009, Manon (du service client Bluenity) m'écrivait pour m'avertir de la sortie imminente de la nouvelle version de Bluenity, le Facebook d'Air France KLM. Bonne nouvelle qui allait mettre fin aux messages quasi hebdomadaires que je recevais depuis mars 2009:

"voici vos compagnons de voyage du vol  AF7811 Paris Washington du 26 février 2009"


(pour un vol que je n'ai finalement pas fait)


Bluenity, 80 000 membres annoncés, commence réellement à fonctionner. ce réseau permet essentiellement comme le souligne le Figaro  de trouver un  covoiturage pour se rendre à l'aéroport ou en repartir . Quant aux bons plans, ils sont régulièrement consultés, mais leur qualité est très inégale. Par exemple, les trois pages sur les restaurants de New York nous laissent sur notre faim. La base a été essentiellement alimentée par des navigants d'Air France. Elle doit maintenant s'enrichir des expériences des passagers.

 

Rappelons que Bluenity a été lancé en 2008 le 7 novembre comme le soulignat Martin Van der Zee patron du e.commerce d'Air France KLM afin de faciliter les contacts d'affinité entre les voyageurs sans, tout au moins au début de vision affirmée d'un retour sur investissement immédiat, comme le soulignait Catherine Dyer de West Jet , le transporteur low cost de Calgary qui a beaucoup misé sur la relation client. Remarquons que Bluenity a commencé grâce aux tuyaux des navigants, ce qui  illustre ce que nous proposons,dans "Améliorer la Relation Client dans les transports" :  l'identification des capacités et des connaissances des personnels du transport en contact avec le public, une valeur pour l'entreprise, un plus considérable pour le client.

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  • : Un regard amusé et critique sur la relation client dans les transports
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L'auteur

  • Michel Gallet
  • Consultant en transports collectifs de personnes dans un cabinet de conseil spécialisé en services publics de transport aériens routiers, ferroviaires et maritimes.


Un livre "la relation client dans les entreprises de transport" et une métho
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