Le bonheur ! un peu de promotion.
Sur ma table les premiers exemplaires du nouveau livre, le parcours client dans les transports urbains et régionaux…toujours aux éditions Celse après « les transports et la ville » (en collaboration avec Daniel Godard, Celse épuisé), « la relation client dans les transports publics » (Celse éditions 2009), « le parcours client dans les transports aériens et ferroviaires » (disponible sur le site www.eres-ingetrans .eu), voici « le parcours client dans les transports collectifs urbains et régionaux ».
Le point de départ ?,
On peut observer (le détail et les évolutions dans le livre) plusieurs tendances
- L’appauvrissement général, des collectivités comme des clients, d’où la généralisation des initiatives « low cost », les mutualisations, la fraude,
- Le développement des nouvelles technologies qui doivent permettre le « un seul billet », puis le « sans billet ». Au prix de quelles prouesses techniques quand il s’agit de coordonner des billettiques fermées pour aller vers le fameux « sans couture » des parcours rêvés !
- La découverte que le client transports, ses déplacements, ses comportements d’achat, vont devenir une source de profit pour les grands de l’Internet et que, les données correspondantes pourraient être sources de profit pour les organisateurs,
- Etc.
Ensuite ?
On observe aussi, et ce n’est pas pour nous réjouir, l’étroitesse des territoires d’action des organisateurs, la multiplication des niveaux de responsabilité, quand il ne s’agit pas des blocages institutionnels, qui pénalisent et coûtent cher.
On passe en regardant un peu de côté –il ne faut pas choquer- quand se profilent à l’horizon un transporteur historique et ses contraintes, elles aussi historiques, une gouvernance nationale heu…comment dire… perfectible quand il s’agit du ferroviaire, de la voiture, des taxis, des autoroutiers, quand tout bouge.
Quand les initiatives dans les transports « individuels collectifs », quand les songthaews, gua guas, touk touks, taxis collectifs, co voiturages divers et VTC commencent à s’imposer localement. Tout comme ils l’ont fait dans la ceinture des 30 30 (les latitudes).
Des propositions ?
Outre le bon sens, nos propositions portent sur le vécu des déplacements, de l’information et du suivi des déplacements morcelés, forcément morcelés entre organisateurs, opérateurs par-dessus des frontières territoriales. Sur la recherche de ce qui devra constituer un contrat de transport et, bien entendu, sur le vécu de notre voyageur quand tout se dégrade, sur le vécu de nos autorités organisatrices, de leurs opérateurs, quand les réseaux sociaux se déchaînent…
Bref, ne pas déplorer, mais ne pas donner dans l’optimisme de commande, et essayer de faire passer un message tout simple : regarder comment font les autres, accompagner les initiatives locales avant d’être obligé de les avaliser dans la précipitation et l’incohérence.
Mais nous vous laissons le soin de le découvrir.